Utiliser des albums de littérature de jeunesse et des romans graphiques anglophones pour l’enseignement apprentissage de l’anglais de l’école primaire au lycée / Using English-language Picturebooks and Graphic Novels to Teach and Learn English from Primary to Secondary School
12 novembre 2025 · 9h00 – 13 novembre 2025 · 17h00
Organisateur :
Elise Ouvrard
Organisateur :
Véronique Alexandre
Please scroll down for English version
Les albums de littérature de jeunesse, comme les romans graphiques, sont des œuvres littéraires visuelles dont la narration s’appuie sur une iconographie qui est essentielle au déroulé de l’histoire, à son contexte ou à ses personnages. Ils sont manipulables comme des objets – la matérialité de l’album est d’ailleurs une caractéristique particulièrement notable (Ouvrard, 2022) – et doivent leur identité à la forte présence d’illustrations.
Dans la mesure où la présence conjointe du texte et des illustrations relève de deux codes sémiotiques différents, la lecture de l’album et du roman graphique nécessite l’activation croisée de deux mécanismes que sont la littéracie verbale et la littéracie visuelle. Dans le cas de l’album ou du roman graphique sans texte (A Stone for Sascha de Aaron Becker, 2018 ou The Arrival de Shaun Tan, 2006, par exemple), c’est le lecteur qui propose son propre script et le verbalise.
Sachant que le sens doit nécessairement être déployé sur deux axes différents (le visuel et le verbal), les créateurs d’albums et de romans graphiques ainsi que les professionnels qui gravitent autour de ces deux formes artistiques cultivent l’art du décalage. Maurice Sendak, au sujet de Randolph Caldecott, qu’il considère comme le père de l’album moderne, utilise le mot “syncope”, au sens musical du terme, pour définir l’écart rythmique qui existe entre le contenu des images et celui du texte. Image et texte ne sont jamais tout à fait là où on les attend, ne tombent jamais tout à fait sur le même temps ; un décalage surprenant, original et fructueux, existe entre eux. Le roman graphique, quant à lui, fait usage des différentes techniques cinématographiques connues pour leur capacité à démultiplier le point de vue, dont la technique du hors-champ qui permet à un personnage d’être vu pendant qu’un autre s’exprime sans apparaître. Ici encore, le décalage invite nécessairement le lecteur/observateur de l’image à enclencher un processus de déduction.
L’autre secret de fabrication des albums est l’art du détail qu’on retrouve également dans les romans graphiques. Le détail est travaillé savamment, assidûment par les créateurs dans la perspective d’entraîner les lecteurs à percevoir et à démêler un large faisceau d’indices afin de les amener à raisonner à partir de ce qu’ils ont perçu. Pour interpréter le sens d’une page ou d’un album/roman graphique tout entier, pour proposer un commentaire sur ce que l’on voit, il faut d’abord avoir repéré les éléments qui composent la page ou qui sont disséminés dans le livre, ce qui nécessite de poser les yeux sur tout ce qui peut faire sens, comme peut l’expliquer Serafini dans Reading the Visual: An Introduction to Teaching Multimodal Literacy (2014). Il peut d’ailleurs s’agir de repérer l’absence, alors signifiante, d’éléments que l’on s’attendrait à trouver.
Dans le roman graphique, très inspiré par le cinéma, les complexités qui doivent être démêlées sont d’ordre temporel (la chronologie des événements est rarement linéaire) auxquelles s’ajoutent des complications liées au point de vue. C’est là que se déploie l’art du détail — dans la modulation des points de vue (cadrage, type de plan) et le séquençage des événements. On ajoutera que la question du regard dans le roman graphique (qui regarde quoi, comment ? qui a vu quoi, quand?) est étroitement liée à la question du secret, du caché, de ce qui doit être découvert. Il est évident aussi qu’un dessin précis laisse apercevoir des éléments socio-culturels, naturels ou météorologiques nécessaires à l’interprétation.
Ainsi l’album et le roman graphique, par leur facture même (un texte + des images + le décalage nécessaire entre les deux + des informations semi-cachées dans les images qu’il faut s’employer à repérer) sont des objets littéraires et artistiques extrêmement vivifiants pour l’intelligence. Ils aiguisent la capacité du lecteur à effectuer des mises en relation à partir de repérages préalables et ces mises en relation permettront par la suite l’élaboration d’une interprétation.
Concernant l’album, chaque titre publié raconte une histoire différente ou présente un propos singulier et ceci toujours de manière économe, en quelques pages. L’album appartient aux formes courtes de la littérature. Il existe aujourd’hui des dizaines et des dizaines d’albums traitant, avec concision et originalité, de sujets différents, proposant des univers visuels différents, des contenus culturels différents (Burgain, 2018), et offrant des manières de valoriser la langue qui diffèrent (Partridge Salomon, 2019). En anglais, il est évident que l’album tire avantage des onomatopées, mais la dimension accentuelle de la langue anglaise est aussi pleinement exploitée pour créer des régularités prosodiques ; l’anapeste, en particulier, est la cellule métrique utilisée pour faire danser une suite de mot. Il en va de même pour la disjonction graphie/phonie dont les auteurs peuvent tirer des effets très amusants (cf. Janik Coat, Comparrotives, 2021), ou pour les allitérations qui amplifient avec bonheur la dimension consonantique de l’anglais. L’album est de fait le lieu où les variétés régionales de l’anglais sont représentées, à travers les toponymes, mais aussi les noms et les prénoms des personnages, ancrés dans une culture et une aire géographique particulières. Les romans graphiques sont, quant à eux, d’un format plus volumineux, certains pouvant faire plusieurs centaines de pages, mais la production de romans graphiques dans le monde anglophone est telle que la diversité culturelle et linguistique s’y trouve fortement représentée également.
Bien choisi, un album ou un roman graphique peut donc se révéler un support d’apprentissage très productif permettant la mise en place de nombreuses activités langagières autour de problématiques culturellement et philosophiquement riches et de nombreux objectifs citoyens[1], car une des caractéristiques de l’album ou du roman graphique contemporain (en plus d’être prolifique et créatif) est d’associer le lectorat jeune ou moins jeune aux questions de société (Haaland, Kümmerling-Meibauer et Ommundsen, 2022). C’est cet enjeu ancré dans une perspective de didactique de la littérature qu’il s’agira d’interroger.
Afin de cibler des propositions didactiques susceptibles de nourrir des séquences du premier ou du second degré, le colloque “Utiliser des albums de littérature de jeunesse et romans graphiques anglophones pour l’enseignement apprentissage de l’anglais de l’école primaire au lycée” s’articulera autour de trois thèmes qui peuvent directement nourrir certaines des problématiques au programme des classes de collège et de lycée.
- Nature et avenir. Nous citerons à titre d’exemples, les albums Tidy (2017) et Too Much Stuff (2020) de Emily Gravett et l’album She Heard the Birds de Andrea d’Aquino (2021) ou les romans graphiques Climate Changed de Neil Adams (2009), The Battle for the Arctic de Mickael J. Watts et Zachary R. M. Wentz (2020) et The Country: Searching for Home in (Very) Rural America de Navied Mahdavian (2023).
- Lien social et sensibilités. Nous citerons à titre d’exemples les albums The Secret Box de Barbara Lehman (2011) et Such a Good Boy de Marianna Coppo (2020) ou les romans graphiques This One Summer de Mariko et Jillian Tamaki (2014), New Kid de Jerry Craft (2019) et Ginseng Roots: A Memoir de Craig Thompson (à paraître en 2025).
- Audace et force de caractère. Nous citerons à titre d’exemples les albums Rosie’s Walk de Pat Hutchins (1967), I Want My Hat Back de Jon Klassen (2011) et The Tortoise and the Hare de Jerry Pinkney (2013) ou les romans graphiques American Born Chinese de Gene Luen Yang (2006) ou The Sculptor by Scott McCloud (2015).
Les communications envisagées pourront se concentrer sur l’utilisation d’un seul album ou un seul roman graphique à des fins d’apprentissage, mais il est possible d’imaginer des propositions autour d’une mise en réseau d’albums ou de romans graphiques voire de considérer une lecture croisée des deux formes.
Les propositions de communication (en français ou en anglais, 4 000 caractères espaces non compris) devront être envoyées à Véronique Alexandre (veronique.alexandre@unicaen.fr) et Elise Ouvrard (elise.ouvrard@unicaen.fr) avant le 28 mars 2025 et seront accompagnées d’une courte bio-bibliographie d’une quinzaine de lignes.
Véronique Alexandre, Université de Caen, France
Janice Bland, Nord University, Norway
Marie-France Burgain, Université de Bordeaux, France
Aurore Montheil, Université de Bordeaux, France
Sandie Mourão, Universidade Nova de Lisboa, Portugal
Elise Ouvrard, Université de Caen, France
Jill Salomon, Université de Limoges, France
Sandrine Simon, Université de Limoges, France
Bibliographie
Bang Molly (2016) [1991]. Picture This : How Pictures Work. San Francisco: Chronicle Books
Bland Janice (2013). Children’s Literature and Learner Empowerment: Children and Teenagers in English Language Education. London : Bloomsbury.
Burgain Marie-France (2018). Pratiques transfictionnelles en classe de langue à l’école primaire, Recherches en didactique des langues et des cultures, 15-3 [En ligne] (consulté le 20/02/2022).
http://journals.openedition.org/rdlc/3644
Haaland, Gunnar, Kümmerling-Meibauer, Bettina et Ommundsen, Ase (2022). Exploring Challenging Picturebooks in Education. New York : Routledge.
Mourão, Sandie. (2023). The effectiveness of picturebooks for intercultural awareness in foreign language education: A scoping study. Zeitschrift für Interkulturellen Fremdsprachenunterricht, 28(1), 173-209. DOI: https://doi.org/10.48694/zif.3620
Nodelman Perry (2008). The Hidden Adult: Defining Children’s Literature. Baltimore : The Johns Hopkins University.
Ouvrard Elise (2022). The Children’s Illustrated Literature Book in an Elementary School English Session: An Object Considered in its Materiality? in Bisault Joël, Le Bourgeois Roselyne, Thémines Jean-François, Le Mentec Mickaël and Chauvet-Chanoine Céline (dir.), Objects to Learn About and Objects for Learning: Which Teaching Practices for Which Issues? London : ISTE Group, pp. 3-20.
Partridge Salomon Jill Kay (2019) La littérature de jeunesse anglophone dans l’enseignement de l’anglais à l’école primaire, Les Langues Modernes, n° 2, 24-30.
Prince Nathalie et Thiltges Sébastian (dir.) (2018). Eco-Graphies – Ecologie et littératures pour la jeunesse. Presses Universitaires de Rennes.
Rose Gillian (2023) [2006]. Visual Methodologies: an introduction to researching with visual materials (5th edition). London : Thousand Oaks.
Sendak Maurice (1988). Caldecott & Co.: Notes on Books and Pictures. New York: Farrar Straus & Giroux.
Serafini Frank (2014). Reading the Visual: An Introduction to Teaching Multimodal Literacy. New York : Teacher College Press.
Children’s picturebooks, like graphic novels, are visual literary works, the narration of which relies on iconography that is essential to the unfolding of the story, its context, or its characters. They are manipulable like objects – in fact, the materiality of the picturebook is a particularly notable characteristic (Ouvrard, 2022) – and owe their identity to the strong presence of illustrations.
Given that the simultaneous presence of text and images involves two different semiotic codes, reading a picturebook or graphic novel requires the cross-activation of two mechanisms: verbal literacy and visual literacy. In the case of a picturebook or graphic novel without text (such as A Stone for Sascha by Aaron Becker, 2018, or The Arrival by Shaun Tan, 2006, for example), it is the reader who proposes his/her own script and verbalizes it.
Since meaning must necessarily be deployed along two different axes (visual and verbal), the creators of picturebooks and graphic novels, as well as the professionals working on these two artistic forms, cultivate the art of contrast. Maurice Sendak, referring to Randolph Caldecott, whom he considers the father of the modern picturebook, uses the term “syncopation,” in its musical sense, to define the rhythmic gap that exists between the content of the images and that of the text. Image and text are never quite where you expect them to be, they never quite land on the same beat; a surprising, original and fruitful gap exists between them. Graphic novels, for their part, use various cinematic techniques known for their ability to multiply points of view, such as the technique of off-screen space, which allows one character to be seen while another speaks without appearing. Again, this gap inevitably invites the reader/observer of the image to engage in a process of deduction.
The other secret to the construction of picturebooks is the art of detail, which is also present in graphic novels. Detail is skillfully and diligently worked by creators with the aim of training readers to perceive and unravel a large bundle of clues, prompting them to reason based on what they have perceived. To interpret the meaning of a page or an entire picturebook/graphic novel, to propose a commentary on what one sees, one must first have identified the elements that make up the page or that are scattered throughout the book, which requires looking at everything that could be meaningful, as Serafini explains in Reading the Visual: An Introduction to Teaching Multimodal Literacy (2014). It may even involve recognizing the absence of elements we would expect to find, the absence of which is significant.
In graphic novels, heavily inspired by cinema, the complexities to be untangled are temporal (the chronology of events is rarely linear) and are compounded by issues related to point of view. This is where the art of detail unfolds—through modulation of viewpoints (framing, types of shots) and sequencing of events. Moreover, the question of gaze in the graphic novel (who is looking at what, how? who has seen what, when?) is closely related to the question of secrets, what is hidden, and what must be discovered. It is also clear that a precise drawing reveals socio-cultural, natural, or meteorological elements that are necessary for interpretation.
Thus, both the picturebook and the graphic novel, through their very construction (a text + images + the necessary gap between the two + semi-hidden information in the images that must be identified), are extremely stimulating literary and artistic objects for the intellect. They sharpen the reader’s ability to establish connections based on prior observations, and these connections will later allow for the development of an interpretation.
Regarding picturebooks, each published title tells a different story or presents a unique subject, always in a concise manner, often in just a few pages. The picturebook belongs to the short forms of literature. Today, there are dozens and dozens of picturebooks that deal with a wide range of subjects with conciseness and originality, offering different visual universes, different cultural contents (Burgain, 2018), and varied ways of highlighting language (Partridge Salomon, 2019). In English, it is evident that the picturebook takes advantage of onomatopoeia, but the accentual dimension of the English language is also fully exploited to create prosodic regularities; the anapest, in particular, is the metric unit used to make a string of words dance. Similarly, there is the disjunction between spelling and pronunciation, from which authors can create very amusing effects (cf. Janik Coat, Comparrotives, 2021), or alliterations that happily amplify the consonantal dimension of English. The picturebook is indeed a space where regional varieties of English are represented, through place names, but also through the names and surnames of characters, rooted in a particular culture and geographical area. Graphic novels, on the other hand, are usually longer, with some running to several hundred pages, but the production of graphic novels in the English-speaking world is so prolific that cultural and linguistic diversity is strongly represented as well.
A well-chosen picturebook or graphic novel can thus prove to be a highly productive learning medium, enabling numerous linguistic activities around culturally and philosophically rich themes and various objectives relating to citizenship.[1] One of the characteristics of contemporary picturebooks and graphic novels (in addition to being prolific and creative) is their ability to engage readers, both young and old, with societal issues (Haaland, Kümmerling-Meibauer, and Ommundsen, 2022). It is this challenge, rooted in a perspective of literary didactics, that we will be examining.
In order to target teaching ideas that can be used in primary and secondary school sequences, the conference “Using English-language Picturebooks and Graphic Novels to Teach and Learn English from Primary to Secondary School” will focus on three themes that can directly address some of the items on the curriculum in middle and high school.
- Nature and the Future. Examples include the picturebooks Tidy (2017) and Too Much Stuff (2020) by Emily Gravett, and She Heard the Birds (2021) by Andrea d’Aquino, or the graphic novels Climate Changed (2009) by Neil Adams, The Battle for the Arctic (2020) by Mickael J. Watts and Zachary R. M. Wentz, and The Country: Searching for Home in (Very) Rural America (2023) by Navied Mahdavian.
- Social Ties and Sensitivities. Examples include the picturebooks The Secret Box (2011) by Barbara Lehman and Such a Good Boy (2020) by Marianna Coppo, or the graphic novels This One Summer (2014) by Mariko and Jillian Tamaki, New Kid (2019) by Jerry Craft, and Ginseng Roots: A Memoir (2025) by Craig Thompson (upcoming).
- Audacity and Strength of Character. Examples include the picturebooks Rosie’s Walk (1967) by Pat Hutchins, I Want My Hat Back (2011) by Jon Klassen, and The Tortoise and the Hare (2013) by Jerry Pinkney, or the graphic novels American Born Chinese (2006) by Gene Luen Yang and The Sculptor (2015) by Scott McCloud.
The papers envisaged could focus on the use of a single picturebook or graphic novel for educational purposes, but it is also possible to imagine proposals involving a network of picturebooks or graphic novels, or even a cross-reading of the two forms.
Please send an abstract (in French or in English, 3,000-4,000 characters spaces excluded), with a short bio-bibliography of a dozen lines, to Véronique Alexandre (veronique.alexandre@unicaen.fr) and Elise Ouvrard (elise.ouvrard@unicaen.fr) by 28 March 2025.
Scientific committee:
Véronique Alexandre, Caen University, France
Janice Bland, Nord University, Norway
Marie-France Burgain, Bordeaux University, France
Aurore Montheil, Bordeaux University, France
Sandie Mourão, Universidade Nova de Lisboa, Portugal
Elise Ouvrard, Caen University, France
Jill Salomon, Limoges University, France
Sandrine Simon, Limoges University, France
References:
Bang Molly (2016) [1991]. Picture This : How Pictures Work. San Francisco: Chronicle Books.
Bland Janice (2013). Children’s Literature and Learner Empowerment: Children and Teenagers in English Language Education. London : Bloomsbury.
Burgain Marie-France (2018). Pratiques transfictionnelles en classe de langue à l’école primaire, Recherches en didactique des langues et des cultures, 15-3 [En ligne] (consulté le 20/02/2022).
http://journals.openedition.org/rdlc/3644
Haaland, Gunnar, Kümmerling-Meibauer, Bettina et Ommundsen, Ase (2022). Exploring Challenging Picturebooks in Education. New York : Routledge.
Mourão, Sandie. (2023). The effectiveness of picturebooks for intercultural awareness in foreign language education: A scoping study. Zeitschrift für Interkulturellen Fremdsprachenunterricht, 28(1), 173-209. DOI: https://doi.org/10.48694/zif.3620
Nodelman Perry (2008). The Hidden Adult: Defining Children’s Literature. Baltimore : The Johns Hopkins University.
Ouvrard Elise (2022). The Children’s Illustrated Literature Book in an Elementary School English Session: An Object Considered in its Materiality? in Bisault Joël, Le Bourgeois Roselyne, Thémines Jean-François, Le Mentec Mickaël and Chauvet-Chanoine Céline (dir.), Objects to Learn About and Objects for Learning: Which Teaching Practices for Which Issues? London : ISTE Group, pp. 3-20.
Partridge Salomon Jill Kay (2019) La littérature de jeunesse anglophone dans l’enseignement de l’anglais à l’école primaire, Les Langues Modernes, n° 2, 24-30.
Prince Nathalie et Thiltges Sébastian (dir.) (2018). Eco-Graphies – Ecologie et littératures pour la jeunesse. Presses Universitaires de Rennes.
Rose Gillian (2023) [2006]. Visual Methodologies: an introduction to researching with visual materials (5th edition). London : Thousand Oaks.
Sendak Maurice (1988). Caldecott & Co.: Notes on Books and Pictures. New York: Farrar Straus & Giroux.
Serafini Frank (2014). Reading the Visual: An Introduction to Teaching Multimodal Literacy. New York : Teacher College Press.
[1] The European Network of Picturebook Research has chosen global citizenship as the main focus for its next congress in Lisbon in 2025, and intends to address issues of social justice and civic responsibility in particular: https://picturebookresearch2025.fcsh.unl.pt/.